Les matériaux ou structures étudiés sont généralement anisotropes et/ou hétérogènes. Les activités concernent principalement les composites traditionnels même si aujourd’hui quelques travaux s’orientent vers les matériaux biodégradables et/ou les tissus biologiques. Dans tous les cas, l’idée est de mettre en place des outils et des méthodes qui permettent, à partir de techniques de mesure atypiques, de :
Par exemple, la mesure de champs thermiques par thermographie IR a été utilisée pour étudier des phénomènes de fatigue (endommagement et cumul de dommages) et de plasticité en pointe de fissures sur des structures métalliques renforcées ou non par patchs composites soumises à des sollicitations complexes
L’objectif de ce projet, démarré en juillet 2009 et mené en collaboration avec AIRBUS et le LGP de l’ENI de Tarbes, est de mettre en place une méthode d’évaluation par mesure infrarouge portative afin de détecter sur site des défauts sur des composants aéronautiques en composites. Cette méthode non destructive par thermographie infrarouge fait l’objet de comparaisons avec d’autres méthodes non destructives comme les ultrasons ou la shearographie.
Depuis mon arrivée à l’IUT de Tarbes, un partenariat avec Marie-Anne Desmedt, expert chez Airbus Toulouse, a été mis en place. Ce partenariat nous apporte un retour d’information sur les besoins industriels en contrôle non destructif. C’est à ce propos qu’Airbus a soutenu le Projet Région. Ce partenariat a permis d’obtenir des pièces structurales aéronautiques à tester en CND comme des bielles de plancher ou des panneaux de l’A380 ou encore d’avoir à disposition le matériel de shearographie. Aujourd’hui la rédaction d’un brevet en commun avec Airbus est en cours.